Elle est cousine germaine de M. de Louvois |
SÉVIGNÉ
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4 |
germain, aine [1] |
Quoi ! ma cousine, vous y revenez |
DESTOUCHES
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Fausse Agnès, III, 11 |
revenir |
Cousine, il te connaît, et t'en veut tout de bon |
CORNEILLE
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le Ment. III, 5 |
vouloir [1] |
Depuis peu chez ma cousine, Qui jeûnait en carnaval |
BÉRANGER
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Le voisin. |
carnaval |
Votre cousine a pris l'habit à Montmartre |
SÉVIGNÉ
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300 |
habit |
Depuis que chez ma cousine Qui jeûnait en carnaval.... |
BÉRANGER
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Voisin. |
jeûner |
Elle [votre cousine] y a fait merveilles |
SÉVIGNÉ
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à Bussy, 15 janv. 1687 |
merveille |
Pour écrire pis que pendre à madame sa cousine |
HAMILTON
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Gramm. 8 |
pendre |
Tu es prise, pauvre cousine, tu ne peux plus t'en dédire |
ROUSSEAU
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Hél. V, 13 |
pris, ise |
Ce M. le comte ne t'épousera point, ma cousine ; il est de qualité |
DANCOURT
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l'Opéra de village, sc. 9 |
qualité |
Le mariage va me ranger ; je n'aurai des yeux que pour ma petite cousine |
PICARD
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Vieille tante, III, 5 |
ranger [1] |
Ah ! cousine, que cette visite m'embarrasse à l'heure qu'il est ! - Il est vrai que la dame est un peu embarrassante de son naturel |
MOLIÈRE
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Critique, 2 |
embarrassant, ante |
Oui, cousine, oui, maîtresse, oui, charmante future, et tout ce qui m'est le plus cher dans le monde |
MARIVAUX
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Pays. parv. 2e part. |
futur, ure |
Aux chevaux du porte-lumière [Apollon] [il] Supposa maquerellement La cousine d'une jument |
SCARRON
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Virg. VII |
maquerellement |
Le duc de Fronsac va épouser votre cousine ; jamais homme n'a mieux réussi à la cour |
MAINTENON
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Lett. au duc de Noailles, 12 janv. 1711 |
réussir |
Elle [Mme de Coligny] le veut faire [son enfant] à l'image et semblance de sa cousine de Grignan |
BUSSY-RABUTIN
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Lett. à Mme de Sévigné, 26 déc. 1675, dans SÉV. t. IV, p. 302, édit. RÉGNIER |
semblance |
Je me vois, ma cousine, ici persécutée Par des gens dont l'humeur y paraît concertée |
MOLIÈRE
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Mis. v, 3 |
y [2] |
Oui, croyez ma cousine, et faites votre compte Que ce jeune éventé vous couvrira de honte |
VOLTAIRE
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Indiscr. sc. 18 |
compte |
Allons faire un tour de cuisine ; Quand j'aurai déjeûné, j'irai voir la cousine |
DESTOUCHES
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Homme sing. I, 8 |
tour [2] |
S'il vous souvient aussi, dès lors un trait de flamme Des yeux de ma cousine avait blessé votre âme |
ROTROU
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Bélis. IV, 2 |
cousin, ine [1] |
Mon fils me parle de la grosse cousine d'une étrange façon ; il ne désire qu'une bonne cruelle pour le consoler un peu |
SÉVIGNÉ
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t. VII, p. 649, p. 17, dans POUGENS |
cruel, elle |
Ma cousine, me dit-il, je crois que le nom de fadaises est le plus convenable ; la plupart des choses qu'on fait, qu'on dit et qu'on imprime méritent assez ce titre |
VOLTAIRE
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Cather. Vadé, préface |
fadaise |
Et je sais encor moins comment votre cousine Peut être la personne où son penchant l'incline |
MOLIÈRE
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Mis. IV, 1 |
incliner |
Nous n'avons garde, ma cousine et moi, de donner de notre sérieux dans le doux de votre flatterie |
MOLIÈRE
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Préc. 10 |
sérieux, euse |
Cette vision qu'on avait voulu donner au coadjuteur, qu'il y aurait un diamant pour celui qui ferait les noces de sa cousine... |
SÉVIGNÉ
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Lettres inédites, publiées par Capmas, Paris, 1876, t. I, p. 244 |
diamant |
Le pauvre diable [un parent de Mlle Corneille] arrive mourant de faim.... quand il est un peu refait, il dit son nom et demande à embrasser sa cousine |
VOLTAIRE
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Lett. d'Argental, 9 mars 1763 |
refait, aite [1] |
Pour de l'esprit, continua-t-il, je ne crois pas qu'une substance céleste puisse en avoir plus que votre cousine : en un mot, c'est une personne d'un mérite accompli |
LESAGE
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Gil Bl. IV, 6 |
substance |
On ne peut pas être moins capable de la triplique que je le suis, ma belle cousine ; pourquoi m'y voulez-vous obliger ? |
BUSSY-RABUTIN
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Lett. à Mme de Sévigné, 31 août 1668, dans SÉV. édit. RÉGNIER |
triplique |
Consolez-vous, bonne cousine, de n'avoir pas vu les glandes des crucifères ; de grands botanistes très bien oculés ne les ont pas mieux vues |
ROUSSEAU
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Lett. élém. sur la bot. Mél. t. VII, p. 135, dans POUGENS |
oculé, ée |
Le pape [Grégoire VII] était alors dans la forteresse de Canosse sur l'Apennin avec la comtesse Mathilde, propre cousine de l'empereur |
VOLTAIRE
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Ann. Emp. Henri IV, 1077 |
propre |
Le coadjuteur.... qui est engagé de marier sa cousine d'Harcourt.... cette affaire s'est retardée d'un jour à l'autre, et ne se fera peut-être que dans huit jours |
SÉVIGNÉ
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13 |
retarder |
Le marquis : Sans votre respect, je lui aurais appris [au laquais] à connaître les gens de qualité. - Élise : Ma cousine vous est fort obligée de cette déférence |
MOLIÈRE
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Critique, 4 |
déférence |
À moins, ajouta-t-elle, qu'elle ne veuille partager le mien [lit] ; qu'en dis-tu, cousine ? mon malheur ne se gagne point |
ROUSSEAU
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Hél. VII, 11 |
gagner |
Je crois notre cousine fort sage ; mais je vous le crois très peu |
MAINTENON
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Lett. à d'Aubigné, 28 fév. 1678 |
le, la, les [2] |
Uranie : Quoi ! cousine, personne ne t'est venu rendre visite ? - Élise : Personne du monde |
MOLIÈRE
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Critique, 1 |
personne |
Je me suis souvenue de la manière d'enterrer des feuillantines ; toutes ces saintes filles se prosternèrent trois fois avant que de jeter ma pauvre cousine dans sa fosse |
SÉVIGNÉ
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611 |
prosterner |
À la mention de ce mariage, elle [la duchesse d'Orléans] se douta pour la première fois que Mme de Castries fût sa cousine germaine, et tout aussitôt chaussa le cothurne sur l'indigne alliance des Nolent |
SAINT-SIMON
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434, 36 |
cothurne |
Vous donnant des conseils de cousin à cousine, Il prétend vous tirer de vos égarements, Et par même moyen savoir vos sentiments |
LA FONTAINE
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Florentin, I, 6 |
cousin, ine [1] |
J'étais tout près de vous faire une rabutinade, ma chère cousine, sur ce que je ne recevais pas la réponse que vous deviez à ma lettre du mois de janvier |
BUSSY-RABUTIN
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à Mme de Sévigné, dans BESCHERELLE |
rabutinade |
Mademoiselle, cousine germaine du roi, Mademoiselle destinée au trône |
SÉVIGNÉ
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9 |
trône |